Devenir papa, c’est faire l’expérience d’une joie immense, indicible, mais aussi d’une responsabilité immense : celle d’éduquer un petit être pour qu’il trouve son propre chemin de vie et soit heureux sur celui-ci.
Mais devenir papa (ou devenir parent, évidemment), c’est ressentir pour la première fois une peur terrible, une angoisse sourde et profonde : celle de perdre prématurément cet être si précieux, cette part de nous même dont nous avons la responsabilité. Pour être honnête, je suis un “obsessionnel du contrôle”. Dans tout ce que je fais, je m’assure d’avoir le plus possible tout planifié, anticipé, contrôlé pour limiter les risques au maximum, et assurer un plan B si le plan A ne fonctionne pas, et un plan C si c’est le B qui déconne.
Sauf que quand je suis devenu papa, j’ai compris qu’on ne pouvait pas tout contrôler. Que mon enfant allait se retrouver dans des situations sur lesquelles je n’avais aucun contrôle. Bref, que je n’étais pas un papa tout puissant…
S’est donc posée la question suivante, lancinante, presque obsessionnelle : dans ce contexte, comment protéger mes enfants ?
Cette angoisse s’est rapidement éteinte, après des mois de fatigue, la routine, l’arrivée de notre fils et une vie à 100 à l’heure. Jusqu’à la tragédie de l’assassinat de la petite Maëlys qui a réveillé ce questionnement qui s’était tapi hors de ma vue. Sa disparition bouleversante m’a ébranlé en tant que père. Et j’ai senti mon coeur saigner de plus belle en lisant un communiqué de sa maman qui disait toute sa culpabilité de n’avoir pas su la protéger…
La double peine pour ces parents : douleur indicible de la perte de leur enfant. Et douleur immense liée à cette terrible culpabilité. Comment ne pas en être bouleversé, en tant qu’humain, mais surtout en tant que parent soi même ?
Quel parent n’a jamais pensé à ce qui se passerait s’il perdait son enfant ?
Quel parent n’a jamais ressenti cette peur de ne pas savoir comment protéger son enfant des prédateurs qui peuplent malheureusement encore notre monde ?
Quel parent n’a jamais craint de ne pas avoir tout fait pour protéger son enfant contre tous les maux de la terre ?
Pour ma part, je me suis posé toutes ces questions. Des dizaines de fois. J’ai ressenti toutes ces angoisses. Des centaines de fois. Et je les ressens encore souvent, tout en essayant d’y faire face, de différentes manières, dont je vous propose de parler ici :
Mettre des mots sur des maux
Une des premières questions que je me suis posée sur ce sujet a été la suivante : devais-je parler des “dangers” du monde avec mes enfants (au risque de les inquiéter outre mesure… et donc de les empêcher de se développer sans craintes) ou, au contraire, devais-je en parler le moins possible avec eux (au risque de les surprotéger… et donc de les empêcher de se développer avec suffisamment de résilience pour faire face aux difficultés et aux risques auxquels ils feront face). J’avais donc l’impression de devoir choisir entre la peste et le choléra, contraint non pas de me décider pour la meilleure solution mais pour la moins mauvaise (or, j’ai toujours détesté les choix par défaut, encore plus dans le domaine éducatif). (NDLR : sur ce dilemme, lire ce très bon article de Naitre et Grandir)
C’est finalement l’entrée à l’école de ma fille qui a agit comme un révélateur. En effet, pour beaucoup d’enfants (et particulièrement pour ceux qui, comme les miens, ont été gardés par une assistante maternelle et non dans une structure collective), l’école est à la fois de la première “autonomie” réelle, mais aussi de la première expérience de vie en collectivité… avec ses joies, ses peines, ses déceptions et ses peurs. Pour les parents, c’est voir sa progéniture vivre ses premières expériences personnelles… et ne pouvoir en connaître que quelques bribes distillées en fin de journée par l’enfant fatigué.
Bref, quand ton enfant rentre à l’école, tu te rends compte que tu n’as plus prise sur rien, que ton enfant doit savoir se débrouiller dans le grand monde sans toi… et qu’il est donc nécessaire qu’il y soit préparé. Sans noircir le tableau (la maternelle, ce n’est pas non plus Alcatraz), il n’empêche qu’il y a, à l’école, des petites terreurs, des gamins pas forcément bien élevés, d’autres pas forcément très sympas… autant de situations nouvelles auxquelles nos enfants doivent faire face sans forcément savoir “ce qui est bien”. Autant de situations où nos enfants peuvent se sentir mal à l’aise ou en danger et qui nécessitent de les “armer” pour y faire face. Les première semaines après son entrée à l’école, ma fille a fait des terreurs nocturnes, alors qu’elle n’y avait jamais été sujette auparavant. Quand nous nous sommes renseignés sur le sujet, nous avons compris qu’il pouvait s’agir d’une sorte de “décharge émotionnelle” dans des périodes de transition importantes pour les enfants. Preuve s’il en fallait une que même quand tout se passe bien, l’entrée à l’école reste un moment très fort pour les petits.
D’où l’importance de mettre des mots sur ces maux / les maux potentiels auxquels votre enfant peut faire face. Il est crucial que votre enfant puisse parler de ses émotions, de ses ressentis avec vous… mais aussi que vous, de votre côté, puissiez parler des dangers potentiels auxquels votre enfant pourraient être confronté : face à la violence physique, votre enfant doit savoir quoi faire et vers qui se tourner. Face aux violences sexuelles, votre enfant doit pouvoir se défendre et trouver quelqu’un pour le protéger. Face aux violences psychologiques, votre enfant ne doit pas avoir le sentiment d’être seul. Mais avant tout, votre enfant doit savoir que toutes ces violences sont bien des violences, que ce ne sont pas des choses “normales”et qu’il y a des situations inacceptables où il y a une victime et un bourreau.
Alors oui c’est dur.
Dur de trouver les mots justes pour expliquer à son enfant que son corps, et notamment ses parties intimes, lui appartiennent, et à lui seul, et que personne n’a le droit d’y toucher.
Dur de savoir comment expliquer qu’on n’a pas le droit de forcer quelqu’un à faire quelque chose contre son grès ou que faire mal en jouant ce n’est pas jouer, et que cela ne doit pas être accepté.
C’est pourtant nécessaire. Il nous appartient, en tant que parent, de trouver les mots adaptés à l’âge et à la maturité de notre enfant. Mais en parler est indispensable, de la même manière qu’il a pu vous paraître évident d’apprendre à vos enfants à ne pas mettre les doigts dans une prise ou à s’arrêter à un passage piéton. Et comme souvent, c’est le dialogue, la parole, la discussion, corrélés à un comportement exemplaire de votre part sur ces sujets, qui vont aider vos enfants à développer leur résilience personnelle.
Néanmoins, pour qu’un dialogue riche puisse se développer, il est crucial d’avoir établi avec votre enfant une vraie relation de confiance réciproque.
Nouer une relation de confiance
Mais, me direz-vous : la relation de confiance n’est-elle pas “naturelle” entre l’enfant et ses parents ? Pour ma part, je ne le pense pas, notamment si, en tant que parent, en tant que père, vous ne mettez pas vos actes en conformité avec vos paroles, et ce dès le plus jeune âge de votre enfant.
Combien de parents refusent que leurs enfants regardent la télé… mais passent des heures sur leur téléphone, par exemple (au hasard) quand leur enfant s’amuse au parc ?
Combien de parents demandent à leurs enfants de ne pas crier dans la maison… mais leur crient dessus quand ils sont à bout de nerfs ?
Combien de parents veulent que leurs enfants mangent de tout… mais sélectionnent eux mêmes ce qu’ils mangent au quotidien ?
Loin de moi l’idée de décerner les “diplômes de bons parents” (j’ai moi même été horrifié le jour où ma fille, avant même d’entrer à l’école, a commencé à dire des gros mots parfaitement contextualisés… les mêmes que ceux que je prononce notamment quand je suis énervé par les autres automobilistes, dans la voiture…) : nous sommes tous “faillibles”, et il est impossible d’être parfaits tous les jours, toutes les heures, quand on doit gérer, au quotidien, sa vie familiale, sa vie de couple, sa vie pro, sa vie sociale et sa vie personnelle.
Il n’empêche que je suis convaincu que pour que la confiance se noue vraiment avec son enfant, il est crucial de se battre pour être le plus exemplaire possible (j’en parlais dans mon article sur les résolutions) mais aussi d’être suffisamment honnête avec lui pour reconnaître quand on n’a pas été à la hauteur.
Certains diront que c’est faire aveu de faiblesse vis à vis de ses enfants. Je suis pour ma part convaincu que cela renforce notre crédibilité de parent, et tisse une relation vraiment honnête avec nos enfants. Cela n’est, certes, pas conforme, aux standards de la “parentalité du passé” où les parents avaient toujours raison (même quand ils avaient torts) et se positionnaient, de fait, sur une sorte de “piédestal” qui ne serait accessible aux enfants que quand ils deviendraient eux mêmes parents. Mais c’est, je pense, la seule manière de mettre totalement en pratique le concept d’exemplarité indispensable pour une confiance mutuelle forte et durable.
Pour ma part, au quotidien, cela signifie que je n’ai pas de honte à m’excuser auprès de mes enfants quand je me suis mal comporté, quand je me suis emporté, quand je n’ai pas été à la hauteur des exigences que je fixe à tous dans la maison. Et force est de constater que ma fille a très rapidement assimilé ce mode de fonctionnement. Cela ne veut pas dire qu’elle ne fait pas de bêtises, loin s’en faut. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas sans cesse répéter les mêmes règles. Mais cela signifie, à mes yeux, que ma fille a suffisamment confiance en moi pour s’ouvrir à moi quand quelque chose lui pèse sur le coeur. Et c’est ce qui, pour moi, est le plus important : j’estime que mon rôle de parent est à la fois de lui permettre de développer son jardin secret, sa propriété privée intellectuelle à elle… tout en lui permettant de savoir qu’elle peut tout me dire, notamment ce qui lui pèse. Et dans notre perspective de “protection”, cet élément est plus fort que tout.
Alors surtout, il ne faut jamais croire que tout est acquis une bonne fois pour toute : la confiance mutuelle se travaille, se renouvelle en permanence. Elle suppose de s’adapter en permanence aux développements de votre enfant. Elle suppose aussi de réussir à dépasser, parfois, sa propre fatigue, son propre énervement et ses propres jugements pour écouter, simplement, de manière bienveillante, les maux de votre enfant.
Cultivez donc cette confiance au quotidien. Essayez d’être exemplaire, et, quand vous chutez, demandez pardon et efforcez vous de devenir meilleur. Vous verrez à quel point cela vous fera du bien, et combien vos enfants se sentiront grandis que vous leur accordiez une telle confiance.
Mieux vaut prévenir que guérir
Ne pas avoir peur de parler, d’abord. Nouer une vraie relation de confiance durable, ensuite. Mais ces 2 postures, seules, sont-elles suffisantes pour protéger votre enfant ?
Je pense que ce sont des conditions nécessaires, mais pas suffisantes : elles sont indispensables pour construire les fondations de la capacité de résilience, de résistance de vos enfants. Mais il est, à mes yeux, indispensables également d’être vigilant et de mettre en place quelques “règles” destinées (peut-être) à éviter le pire.
Certains diront que c’est mon obsession du contrôle qui parle. C’est peut être le cas. Mais pour reprendre une analogie évoquée précédemment : même si vous allez apprendre à votre enfant à ne pas jouer avec les prises, vous allez trouver normal de mettre des cache-prises, au cas où. De la même manière, même si vous allez apprendre à votre enfant à se servir correctement d’un couteau, vous allez éviter de laisser trainer le couteau le plus tranchant de la maison à sa portée.
Donc en ce qui concerne la protection “physique” de l’enfant, notamment dans le cas des accidents domestiques, il est acquis que le principe “mieux vaut prévenir que guérir” est quasi universellement accepté.
Alors pourquoi n’est-ce pas le cas pour la prévention des violences au sens large ? Pourquoi quand on évoque ce sujet, on sent régulièrement, en face de nous, un jugement qui tend à nous considérer comme paranos ?
Je pense, pour ma part, que pour être résilient, il faut être préparé. Et que pour être préparé (notamment mentalement), il faut 1) avoir anticipé ce qui pouvait se passer et 2) se mettre dans des conditions de moindre risque.
Je suis totalement pour développer l’autonomie et l’apprentissage “par eux mêmes” de mes enfants. Mais cela ne se fera jamais au détriment de leur sécurité : non, je ne laisserai pas mes enfants seuls avec n’importe qui. Non, je ne laisserai pas mes enfants rentrer seuls de l’école simplement parce que ça m’arrange d’un point de vue pratique. Oui je considère qu’il est important de connaître les fréquentations de ses enfants pour éviter les mauvaises influences.
La vie est courte. La vie est précieuse. Mais la vie peut aussi être dangereuse. Nos enfants doivent trouver en eux mêmes les ressources pour s’en sortir. Mais à leur rythme. Et en évitant autant que possible qu’ils se retrouvent face à une difficulté insurmontable.
Cette réflexion est pour moi indissociable d’un autre sujet qui me tient à coeur : le survivalisme. Trop souvent caricaturé par l’image du “prepper” dans son bunker à attendre l’apocalypse, le survivalisme est en réalité bien éloigné de cette étiquette, de ce préjugé que l’on a de lui. En effet, un des fondements du survivalisme, c’est cette notion de résilience, personnelle et familiale, cette capacité à développer des compétences qui nous permettent de faire face, du mieux possible, aux vicissitudes de la vie. Or, pour être résilient, il faut à la fois avoir les outils (intellectuels et matériels) pour faire face, même au pire, en toutes circonstances. Mais aussi éviter de se mettre soi même dans des situations à risque (quand bien même nous serions plus aptes à y faire face que la majorité de la population). Etre résilient, c’est donc mélanger à la fois préparation, anticipation et prudence, mais aussi vision réaliste du monde et de la société. Comme je le disais plus haut, certains crieront à la paranoïa… mais les 3 jours de neige de cet hiver (et les débuts de pénurie dans les magasins) tendent à montrer que l’improbable (et notamment le pire) ne sont pas forcément irréalistes. Et qu’apprendre à nos enfants à être résilients sera peut être une compétence essentielle pour eux dans un monde où ils devront faire face au réchauffement climatique et à la raréfaction des ressources naturelles par exemple…
Me forcer à lâcher prise
En tout état de cause, il reste clair que pour réussir à bien vivre sa parentalité (et pour permettre à nos enfants de s’épanouir), il faut trouver le bon dosage entre contrôle (évoqué plus haut) et lâcher prise. Or, ce dernier point est certainement le plus difficile pour un parent, et peut être même pour un père. Car, qu’on le veuille ou non, nous sommes imprégnés par cette culture du “père tout puissant”, du “pater familias” qui dirige et contrôle toute la maisonnée. Or, cette toute puissance, que nous pouvons toucher du doigt aux premiers mois de l’enfant, quand le nourrisson dépend totalement de nous, est une illusion. Il est, au contraire, indispensable de cultiver un véritable “lâcher prise”. Car la vie n’est de toute façon pas contrôlable, malgré tous les efforts que vous pourrez déployer.
Ma fille adore “La Belle aux Bois Dormant”. C’est un conte très intéressant, notamment quand on regarde la réaction des parents d’Aurore, quand la malédiction contre leur fille est prononcée : pour empêcher qu’elle ne se pique au mortel fuseau… ils décident de détruire tous les rouets du château ! Ce qui n’empêchera pas la curieuse jeune fille d’en trouver un et de s’y piquer, comme si le destin était fatalement immuable.
A qui la faute me direz vous ? A l’enfant, trop curieuse ? Aux parents négligents ? Ni l’un ni l’autre pour moi car il y a effectivement des choses dans la vie contre lesquelles vous ne pouvez pas lutter.
La maladie peut frapper, même si vous adoptez le mode de vie le plus sain possible.
Un accident peut arriver, malgré votre vigilance la plus forte.
Quand un drame arrive à un adulte, c’est déjà difficile à supporter. Alors quand il s’agit d’un enfant, et pire encore, de notre enfant, on touche à quelque chose de l’ordre de l’indicible, de la tragédie dans sa plus grande cruauté.
Et malheureusement, parfois, il n’y a rien que nous puissions y faire. Sinon lâcher prise, profiter de chaque instant avec ses enfants, chérir chaque seconde à leur côté. Et se battre, comme jamais, en cas de coup dur.
Car effectivement, vous ne pourrez pas détruire tous les rouets du monde. Vous ne pourrez pas être toujours derrière votre enfant pour retenir sa main qui s’approche du fuseau. Mais vous avez le pouvoir de ressentir le bonheur de vivre avec eux, aussi longtemps que la vie vous le permet…
Pour terminer cet article, je voulais vous orienter vers 2 ressources très intéressantes qui traitent d’un sujet très difficile mais éminemment important, à l’heure où les langues se libèrent autour des violences faites aux femmes. Les enfants sont loin d’être épargnés par ces violences : on estime que près de 20% des enfants sont victimes d’abus sexuels en Europe. 20%, vous rendez vous compte ? Et, comme l’évoquent les Super Parents dans leur article sur la prévention des abus sexuels sur les enfants,dans l’immense majorité des cas, ces abus sont commis par une personne que l’enfant connaît et en qui il a confiance. D’où l’importance :
- De ne pas ignorer ce sujet avec nos enfants
- De leur donner les armes pour y faire face, de leur expliquer la notion de consentement, de leur rappeler que leur corps est à eux et uniquement à eux
- De faire en sorte qu’ils se sentent toujours en confiance avec nous, leurs parents, et qu’ils soient capables de partager avec nous leurs souffrances, mêmes les plus minimes
- D’être vigilants, de notre côté, en tant que parent, sur tout changement de comportement que nous pourrions détecter chez nos enfants
Autre ressource intéressante : cet article de Naitre et Grandir sur la manière d’évoquer (et de prévenir) les abus sexuels avec les enfants à partir de 3 ans.
Soyez prudents et portez vous bien. A bientôt sur devenir papa !
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Fabrice
C’est gentil d’avoir partagé ton vécu. Je ressens exactement la même chose tous les jours et il arrive que je ne sache pas comment gérer la situation. Je suis sûr que ton article me sera utile.
À très bientôt
Papa Arnaud
Hello. C’est tellement difficile, en même temps, d’accepter qu’on n’est pas “tout puissant”… C’est pour moi un enjeu majeur quand on devient papa !!
Aurélien
Merci pour ce sujet rarement abordé avec tant de sincérité. On ne peut bien sûr pas être tout puissant. Mon fils va avoir 4 ans, et j’avoue que je ne sais même pas si je dois déjà aborder ces sujets avec lui. Peur de lui faire peur sans doute. Mieux vaut prévenir que guérir c’est sûr. Mais si jeune ? Dur de savoir quel est le bon moment. Pourtant je sais par exemple qu’un habitant du village a déjà été condamné à l’étranger pour des attouchements sur mineurs. Faut-il un discours frontal où des romans que l’on explique à l’enfant (comme votre exemple de la Belle au Bois Dormant). Dur dur d’être parent !
Papa Arnaud
Salut Aurélien et merci de ton message !
Sujet effectivement très difficile. Pour ma part, je pense que c’est plus facile d’utiliser des histoires / livres pour en parler. Frontalement, c’est dur pour l’enfant je trouve, mais aussi pour le parent. Après, pas facile de trouver le juste milieu en fonction de l’âge de l’enfant…
Je vais en tout cas de ce pas découvrir ton blog. Au plaisir d’échanger avec toi !
Aurélien
Merci pour ton retour, et ta visite 🙂 Je me lance depuis peu. La piste des livre est en effet intéressante d’autant que mon fils demande souvent beaucoup d’explication pendant l’histoire.
Damien
Cette question a du sens. Je suis un peu comme toi. J’aime bien avoir le contrôle sur tout ce qui se passe, mais il faut se rendre à l’évidence. C’est impossible avec les enfants !
Je pense aussi que la confiance est hyper importante entre un parent et son enfant.
Merci pour cet article très utile.
Reyel
Même lorsqu’ils sont adultes, ils restent nos enfants pour lesquels nous souhaitons tout ce qu’il y a du plus noble. Encore ce matin, j’ai transmis à mon fils aîné des informations afin qu’à la rentrée prochaine il puisse poursuivre ses études supérieures dans les meilleures conditions.
Luc
Un bel article sur un noble sujet. Je trouve notre époque de plus en plus anxiogène et dans ce contexte, il semble toujours de plus en plus difficile de protéger réellement nos enfants en tant que papa (je trouve cette phrase terrible à écrire). De mon côté, je tente de me préserver en ne cultivant que le meilleur et les choses agréables pour transmettre cette positivités à mes enfants.