On ne va pas se le cacher : s’il y a bien une chose que l’on appréhende quand on va devenir papa, c’est bien le sommeil de son futur enfant. Je dirais plutôt le non sommeil de son futur enfant.
Est-ce que ton bébé fait ses nuits ?
Combien de temps ton bébé arrive-t-il à dormir la nuit ?
Combien de fois ai-je entendu ce type de questions, posées de manière plus ou moins bienveillante, lorsque, après quelques mois, notre ainée ne faisait pas encore de nuit complète…
Alors je vais être très franc avec toi, papa lecteur : oui, le manque de sommeil est certainement une des choses les plus difficiles à vivre au quotidien quand on devient papa. Et, au-delà du manque de sommeil, c’est le fait même de ne pas savoir comment la nuit va se dérouler qui est une source de stress supplémentaire.
Le manque de sommeil est fatigant, physiquement et psychologiquement : c’est une évidence. Mais le manque de sommeil a aussi un impact fort sur notre patience, sur notre stress, et donc sur notre niveau général d’irritabilité.
Le point positif de tout ça, c’est qu’il n’y a pas de fatalité à tomber dans le cliché du parent tellement plein de cernes que même l’inspecteur Derrick paraît être en forme à côté de toi. Déjà parce qu’il y a un facteur chance : hé oui, les bébés qui, très vite, font leur nuit et trouvent leur rythme de sommeil, ça existe. Nous en connaissons, et pour être tout à fait franc, mon petit deuxième est de cette espèce bien sympathique (ce qui nous a permis de nous lancer dans cette aventure de blog, ce qui aurait été compliqué dans le cas contraire). Mais aussi parce que, au fil des semaines, ou des mois, l’enfant finit tôt ou tard par faire ses nuits, Et il faut donc toujours avoir en tête, ami papa, même dans les moments les plus difficiles et fatigants, que chaque jour qui passe te rapproche du succès.
Petite précision importante : si tu as déjà passé des heures à chercher sur Google la solution pour que ton enfant se mette enfin à dormir… je préfère être honnête avec toi : tu ne trouveras pas ici une liste de trucs infaillibles qui permettraient à tout papa désespéré de faire trouver le sommeil à son enfant. J’irais même un cran plus loin : il n’existe pas de solution miracle, de méthodes magiques pour faire en sorte qu’un enfant trouve son rythme de sommeil. Et je le dis d’autant facilement que si mon bébé 2 a commencé ses nuits complètes après trois mois, nous avons passé près de 12 mois à galérer avec notre grande, et avons testé tout un tas de techniques avant de trouver le mode de fonctionnement qui marchait avec notre fille.
Voici donc une liste non exhaustive (mais effectivement testée par votre serviteur) d’idées pour aider votre enfant à faire ses nuits. Au sommaire :
- A quel âge bébé doit-il faire ses nuits ?
- Comment mettre en place une routine de sommeil (ou un rituel de sommeil)?
- Que penser des trucs et astuces pour aider bébé à dormir ?
- Comment savoir si mon enfant est malade ?
- Faut-il laisser son enfant pleurer ?
- Comment gérer la nuit et le réveil, en plus de l’endormissement ?
- Mon avis sur le cododo
Mais avant toute chose, à quel âge doit-il faire ses nuits ?
La règle, c’est qu’il n’y a pas de règle. Malheureusement, si le jeu était aussi facile, ça se saurait. Tu as des bébés qui trouvent leur rythme de sommeil à un mois et d’autres qui ne font toujours pas leur nuit (ou pas de manière constante et systématique) après deux ans.
Devenir papa, c’est donc déjà avoir bien ça en tête… et, si ta femme est enceinte, je ne saurais que trop te conseiller d’éviter de te mettre en dette de sommeil lors des dernières semaines de grossesse (si tu ne fais pas parti des chanceux qui ont un bébé catalogues, tu me remercieras grandement de ce conseil pragmatique 🙂
En tout cas, un premier constat que j’ai pu faire en tant que papa (qui n’a aucune valeur statistique car basée uniquement sur mon expérience personnelle) est que les bébés allaités mettaient en général plus de temps à trouver leur rythme de sommeil que les bébés mis au biberon dès la naissance. Ne me demandez pas pourquoi : je n’ai aucune preuve scientifique étayant ces allégations. Mais force a été de constater que l’allaitement à la demande que nous avons pu nous même essayer (et voir certains de nos amis) était en général peu propice à la mise en place d’un rythme de prise de repas de l’enfant, condition qui a l’air d’être assez facilitante pour les bébés nourris au biberon. Ce point étant d’autant plus frustrant que quand on parle de sommeil et d’allaitement, tu vas voir presque tous les jours ton nourrisson s’endormir sur le sein de sa maman, mais être incapable d’enchaîner plus de deux heures de sommeil la nuit.Bref, le sommeil d’un bébé allaité est certainement plus chaotique lors des premiers mois que celui d’un bébé au biberon.
Deuxième constat, basé sur mon propre institut de sondage personnel : même au sein d’une même famille, même quand tu as le sentiment d’appliquer les mêmes règles ou les mêmes techniques qui ont pu fonctionner avec un autre de ses enfants, il n’y a pas 2 réactions identiques de deux bébés de la même fratrie. Déjà parce que nous nous berçons d’illusions quand nous pensons que nous nous comportons de la même façon avec le deuxième enfant qu’avec le premier. En effet, le contexte n’est pas le même, nous ne sommes plus les mêmes, et donc les cartes sont totalement rebattues quand un nouvel enfant arrive dans la famille. Ensuite parce que nous allons essayer d’appliquer avec le 2ème enfant les techniques que nous avons “éprouvées” avec le premier… et donc nous aventurer sur un terrain inconnu de nouveaux ajustements permanents !
Troisième et dernier constat : il ne faut pas forcément prendre pour acquis le fait que son enfant fasse ses nuits à un instant T, et il faut savoir s’adapter aux circonstances quand celles-ci changent. Combien de parents ont vu leur bébé arrêter de faire ses nuits quand il a commencé à faire ses dents, alors que les premières semaines étaient si faciles ? Combien de parents ont rencontré de vraies difficultés à faire retrouver un rythme de sommeil à leur enfant après un long voyage, ou en déplacement dans un endroit inconnu ? Je pense que vous connaissez tous des papas dans ces situations, ou que vous y avez été vous-même confrontés. Cela peut avoir un côté inquiétant, mais j’y vois surtout un point très rassurant : il n’y a pas de fatalité !
La question pertinente n’est donc pas de savoir à quel âge un bébé doit faire ses nuits, à partir de quel mois un bébé doit avoir un rythme de sommeil pratique pour les parents. La question importante est de savoir comment nous en tant que parent, comment nous en tant que papa, pouvons créer les conditions qui permettent à notre enfant de trouver son rythme de sommeil propre.
Routine et stabilité : nos 2 piliers du sommeil
Là encore, je me permets de rappeler que cet article est basé sur les constats et mon expérience. Et dans ce contexte, je dois dire que la mise en place de routines, de rituels et la préservation d’une grande stabilité dans les habitudes quotidiennes de la famille (et notamment des nuits) a vraiment aidé nos enfants à faire leurs nuits.
Petit retour en arrière. Début 2014 : notre aînée a 8 mois. Elle vient de passer près de 5 mois avec des coliques terribles. Nous venons d’emménager dans un nouvel appartement où elle a sa propre chambre. Ma femme commence un nouveau job, et je suis quant à moi toujours en période d’essai. Et la puce n’a quasiment fait aucune nuit depuis sa naissance. Bref, inutile de dire qu’on est à cran. Au bout du rouleau.
On a passé des heures sur internet à chercher des “trucs et astuces” sur le sommeil des bébés, sans rien trouver de palpitant. On a lu tout et son contraire, notamment sur le thème du “laisser ou non pleurer un enfant” et, pour être franc, on n’a jamais eu le cœur à laisser nos enfants pleurer longtemps pour s’endormir (donc aucune envie, par exemple, de tester la méthode 5-10-15…)
On est alors tombés sur un livre qui évoquait l’idée de créer une routine de coucher pour les bébés. L’idée étant de construire un rituel, répété à chaque coucher de l’enfant, afin que celui-ci trouve des repères stables et “dépasse” potentiellement l’angoisse / le stress de ce moment de séparation.
On s’est alors dit qu’on n’avait rien à perdre à essayer ! Alors évidemment, au début on tâtonne. On essaie différentes choses : lumières tamisées, 1 chanson douce dans les bras, une chanson douce dans le lit, la main sur le visage, extinction des lumières tout en berçant l’enfant en attendant les signes de fatigue etc. On passe forcément par des moments de frustration, car ce n’est pas une solution “miracle”, et qu’il faut du temps pour que le rituel se mette vraiment en place. On passe également beaucoup de temps dans cette phase d’endormissement si difficile pour le bébé.
Mais après quelques semaines, nous avons senti un changement positif. Moins de pleurs, moins d’aller et retours avec la chambre de la petite, moins de réveils intempestifs au milieu de la nuit. Bref, on avait enfin une lueur d’espoir au milieu de notre océan de fatigue. On s’est donc accroché à cette routine, l’adaptant au fil des mois aux évolutions de la petite (car oui, ne croyez pas que la routine peut être immuable : vous devrez régulièrement modifier une petite chose quand vous verrez que l’enfant n’est plus réceptif à tel ou tel moment de la routine).. Mais aussi en l’appliquant partout où nous nous déplacions : coucher à la même heure, avec les mêmes chansons, les mêmes doudous, la même petite lumière, les mêmes câlins, quel que soit l’endroit où nous étions. Et cette organisation est allée de pair avec une vie sociale moins riche, car nous ne souhaitions pas, justement, risquer de briser les “petites victoires” acquises si difficilement pour un peu de bon temps dont nous savions que nous pourrions profiter quelques mois (années ?) plus tard.
Routine et stabilité ont donc été les 2 piliers qui nous ont permis de mettre en place le sommeil de notre ainée, après des mois vraiment très difficiles. Cela n’a pas été simple, cela nous a demandé beaucoup de temps et d’investissement personnel (combien d’heures avons nous passé à la bercer dans son lit jusqu’à ce qu’elle s’endorme !). Mais cela en valait la peine. Aujourd’hui, à 4 ans, c’est une petite qui dort bien la nuit, partout où elle va… même si nous avons continué à maintenir les points clés de la routine, dont on sent qu’ils la sécurisent vraiment !
Que penser des trucs et astuces qu’on trouve sur le sujet ?
Comme je l’évoquais plus haut, c’est vrai qu’on trouve, notamment sur le web, des dizaines de trucs censés aider les bébés à trouver le sommeil (et à le conserver). En soi, je n’ai rien contre ces astuces, et je suis plutôt partisan d’essayer les choses sans risques pour l’enfant car, comme disaient les bronzés “sur un malentendu, ça peut marcher” 🙂
Nous avons nous-mêmes testé pas mal de petites choses que je vous liste ici avec mon retour d’expérience personnel :
- La lumière : notre ainée dort depuis longtemps avec une petite lumière. Notre fils non. Il n’y a donc pas de règle, même au sein de la fratrie ! Nous avons introduit la lumière dans la routine de la puce, car elle commençait à se réveiller la nuit, en mode panique, alors que l’endormissement se passait de mieux en mieux grâce au petit rituel où la lumière tamisée avait toute sa place. J’ai donc eu l’idée de mettre une petite veilleuse pour voir si cela la calmait. Et l’idée a fonctionné immédiatement. Donc petit truc à tester car la peur du noir reste un élément à ne pas négliger, y compris chez les enfants plus “grands” qui se mettent à avoir des troubles du sommeil.
- La tétine : ah, la tétine. Immense débat… Pour être franc, la tétine faisait partie de ces grands principes que j’avais avant de devenir papa : “mes enfants n’auront pas de tétine, c’est mauvais pour leur développement, c’est sale, c’est pas pratique. Bref, pas de ça chez nous, c’est certain”. Inutile de vous dire que quand vous attaquez votre 50ème nuit sans sommeil, vous vous asseyez sur vos principes comme sur votre canapé après une bonne journée merdique au bureau ! Et soyons francs : la tétine nous a beaucoup aidé pour calmer la puce au moment de se coucher. Elle faisait partie intégrante du rituel du coucher, puisque nous ne la lui donnions à aucun autre moment que pour dormir. Le problème de la tétine, c’est que c’est un “solublème”, c’est à dire une solution qui crée son propre problème. En l’occurrence ici, celui de la “dépendance” à la tétine (je mets de côté le souci de la “tétine qui tombe” à 3h du matin. Ce petit bruit sec de la coque de la tétine qui heurte le plancher, et qui te réveille quelques secondes avant les cris de ton enfant, te poussant à te lever, rageur, pour la lui redonner, en te maudissant de dépendre de cet outil de l’enfer… oubliant au passage que ça t’a bien aidé aussi à redécouvrir ce que “dormir” signifiait vraiment). Car effectivement, la tétine prend peu à peu une place importante dans le rituel de sommeil. Or, vient un jour où tu sens que l’enfant n’a plus besoin de la tétine, et que tu l’incites à s’en séparer… ce qui n’est pas sans provoquer des crises dignes d’un drogué en phase de manque (période qui a duré moins de 2 jours à la maison, mais qui n’a pas été une partie de plaisir, je dois le reconnaitre)
- Les médicaments et médecines parallèles : là, franchement, on n’a pas vraiment testé. On avait amené nos enfants chez l’ostéopathe, mais plus dans une optique de contrôle “mécanique” post accouchement que dans une optique sommeil. Et on n’a jamais vraiment souhaité donner de “médicaments”, même homéopathiques, pour que nos enfants s’endorment. On ne voulait notamment pas générer une espèce d’effet placebo lié à quelque chose qu’on donnerait à manger / à boire pour dormir (vous me direz que c’est un peu comme la tétine… je vous répondrais que c’est vrai, et que la tétine étant en place, on ne voulait pas en rajouter). Je dirais donc prudence sur ces astuces là : je pense qu’il y a des tas de choses à tester avant de tenter les techniques “médicales”
- Le réducteur de lit : ce fut une des choses qu’on a testé en premier (avec un relatif succès)… et une des choses qu’on a le plus grandement regretté. On n’a pas recommencé l’expérience avec notre fils car on a constaté une chose : sauf exceptions, les premières semaines sont compliquées côté sommeil. Alors oui, tu peux être tenté d’acheter un réducteur, et constater que ça aide ton bébé à mieux dormir sur ces premières semaines. Mais vient un moment où tu dois l’enlever, ce réducteur. Et là, ça peut être le drame. Ca a été le cas pour nous. Le sentiment que tu dois repartir presque de zéro… Si c’était à refaire, je jette le réducteur, et je commence à mettre en place une routine plus tôt !
- La musique : c’est quelque chose qui a une place clé dans notre routine. Il y a eu les chansons que l’on chantait (à n’en plus finir… pour être franc, à la fin, c’était vraiment lassant pour nous de passer parfois 30 minutes ou plus à chanter les mêmes berceuses pour “caler” la routine). Puis un petit poste sur lequel on programme quelques chansons au moment du coucher. Notre aînée a toujours cet élément dans sa routine (avec la lumière). On n’y voit pas de mal particulier… même si aujourd’hui, on doit régulièrement faire quelques “rappels à l’ordre” sur le fait que “quelques chansons” pour s’endormir, ça ne veut pas dire l’intégrale d’Anne Sylvestre sans interruption…
- Le doudou : cela peut paraitre évident… mais ça ne l’est pas forcément. Notre fille n’a jamais vraiment eu de doudou… ce qui est pratique car tu ne peux pas l’oublier mais compliqué parce que pas d’objet “rassurant” pour l’aider à dormir. Son petit frère s’est pris d’amour pour une petite peluche, et il a son petit rituel personnel avec pour s’endormir en moins de 2 !
- La couche bien serrée : j’avais évoqué dans un autre article l’importance de connaitre tous les éléments d’une couche. Eh bien je dois ici à nouveau insister sur ce point : combien de fois me suis-je levé la nuit parce que j’avais mal mis la couche de la petite (ou du petit) ? Ce qui est d’autant plus frustrant les soirs où tout s’était bien passé, au coucher notamment. Donc pensez-y 🙂
Cette liste n’est évidemment pas exhaustive : si vous en avez à partager, allez y en commentaires !
Et si mon enfant était malade ?
C’est effectivement une bonne question à se poser : il est possible que votre enfant ne dorme pas bien parce qu’il a un souci. Cela peut être lié à un RGO par exemple (reflux gastro-oesophagien, relativement fréquent chez les nourrissons), mais aussi à l’arrivée des dents, à un petit virus qui fait monter la fièvre etc. Plusieurs moyens d’analyse sont utilisables pour en avoir le coeur net
- Est-ce que le souci est ponctuel ou non : typiquement, si votre enfant fait des nuits correctes depuis des semaines / des mois, et que d’un coup tout bascule, on peut suspecter un petit souci de santé
- Est-ce qu’il y a des symptômes particuliers : quand notre ainée faisait ses dents, c’était systématique : joues rouges / bave / rhume et grosse poussée de fièvre. Les médecins avaient beau nous dire que les dents ne faisaient pas autant monter la fièvre… c’est ce qui s’est passé à chaque poussée dentaire ! Soyez donc attentifs aux symptômes associés aux problèmes de sommeil de votre enfant.
Et n’hésitez pas à en parler à votre médecin, surtout si vous pensez avoir “détecté” quelque chose. Il vaut mieux paraitre parano que de laisser passer quelque chose. En outre, je crois beaucoup à ce que les anglo saxons appellent le “gut feeling”. Vous savez, cette intuition qu’on a parfois, au fond de nos tripes, et qui nous met en alerte. Pour ma part, j’estime en tant que parent, être le plus apte à vraiment comprendre le fonctionnement de mes enfants…et donc à identifier quand quelque chose ne va pas.
Prenez donc le temps de vraiment “cerner” votre enfant, de vraiment saisir son mode de fonctionnement. Et vous verrez qu’en cas de changement, une petite alerte interne se déclenchera en vous : prêtez-y toujours attention…et faites vous confiance pour savoir quoi faire (tout en gardant en tête que vous pouvez avoir besoin d’aide et qu’il ne faut pas hésiter à chercher du soutien auprès de personnes en qui vous avez confiance).
Faut-il laisser pleurer son enfant pour qu’il s’endorme ?
C’est LA question que tous les parents se posent à un moment ou à un autre. Parfois sous la pression de l’entourage (“si tu ne le laisses pas pleurer, il n’arrivera jamais à s’endormir seul” !), parfois par désespoir (“ce soir on va le laisser pleurer, ça finira peut être par marcher”), parfois encore par conviction (“cette technique millénaire a fait ses preuves : je suis moi même passé par là et je dors très bien”).
Et les débats sont sans fin : je vous invite à lire cet article très intéressant avec la position de la pédiatre Catherine Gueguen … mais aussi les commentaires de l’article. On parle “neurosciences”, “traumatisme”, “nuances” et “juste milieu”. Pas facile, donc, de savoir quoi faire ! Laisser pleurer ou ne pas laisser pleurer ?
Ma conviction sur le sujet, c’est qu’il n’est effectivement pas bon de laisser pleurer longtemps un bébé pour qu’il s’endorme. Avec ma fille, j’ai constaté que de toute façon, après 2 minutes de pleurs, si elle ne se calmait pas, c’est qu’elle n’arriverait pas à se calmer, quel que soit le temps qu’on laisserait passer. Et j’avoue que la perspective d’attendre qu’elle s’endorme de fatigue à force de pleurer n’était pas du tout à mon goût. Et, pour le coup, les dernières découvertes en neurosciences montrent clairement que laisser pleurer un enfant est source de stress, donc de sécrétion de cortisol, qui n’est pas sans impact sur le cerveau de l’enfant.
Néanmoins, il faut aussi raison garder : à moins d’être un papa / parent parfait, il est peu probable que vous réussissiez tous les jours / toutes les nuits, à vous précipiter au moindre pleur de votre enfant pour remplir son réservoir d’ocytocine. Sur le papier, ce serait idéal. Dans les faits, vous êtes… humains !
De notre côté, et au milieu des galères de sommeil de notre fille, nous avons toujours essayé de venir la consoler rapidement… mais pas forcément immédiatement. C’est là que la connaissance de votre enfant joue beaucoup : quand nous avons mis en place la routine de sommeil, les choses ont commencé à s’améliorer, mais les pleurs continuaient à l’endormissement. Mais peu à peu, ces pleurs ont été moins longs / moins forts, jusqu’à ce que nous réalisions souvent qu’à l’issue du rituel, et malgré des pleurs de “mécontentement” de la “fin” du rituel, ceux-ci duraient 2 minutes et la puce s’endormait.
Je vous conseille donc de faire au mieux, en gardant en tête que laisser votre enfant pleurer n’est pas bon pour lui… mais sans pour autant “culpabiliser” si vous n’intervenez pas dans les 2 minutes à chaque fois. En outre, la question de l’âge de l’enfant est cruciale : il m’a toujours été impossible de laisser mes nourrissons pleurer (pas que pour dormir, d’ailleurs !). Mais quand votre enfant grandit, que vous le connaissez mieux (et qu’il vous connait mieux également !), vous pouvez avoir des attitudes très différentes… et adaptées à la maturité de votre enfant.
Le sommeil, ce n’est pas que l’endormissement : c’est aussi le déroulé de la nuit… et le réveil !
J’ai beaucoup parlé de l’endormissement pour le moment. C’est vrai. Parce que quand on parle sommeil des bébés / sommeil des enfants, c’est qu’on est souvent confronté à un problème d’endormissement. Mais une bonne nuit de sommeil, c’est aussi une nuit sans accrocs… et idéalement (pour les parents) un réveil pas trop matinal !
Concernant le déroulé de la nuit, plusieurs facteurs peuvent expliquer des réveils intempestifs de votre enfant. Voici quelques uns auxquels nous avons été confrontés :
- La peur du noir : je l’évoquais plus haut. Quand notre fille a commencé à se réveiller la nuit sans “raison” (c’est à dire sans problème médical ou de bruit par exemple), nous lui avons mis une veilleuse et ça a bien fonctionné
- La température : notre petit dernier est un petit frileux. Et nous avons constaté que le petit gilet sous la turbulette, pendant ces froides nuit d’hiver, étaient un bon moyen qu’il ne se réveille pas la nuit (ou se réveille plus tard le matin)
- La maladie / les dents : là vous n’y pouvez pas grand chose. Si votre enfant couve quelque chose ou fait ses dents, soignez le, couvez le, soyez présents. Et les difficultés finiront par passer
- Le “contexte” : j’entends par là par exemple des évènements particuliers qui auraient pu avoir un impact sur le rythme de l’enfant. Par exemple des vacances ou un week end loin de chez vous, avec un rythme décalé. Ou la première rentrée à l’école, ou l’arrivée d’un autre enfant dans le foyer également. Quand notre fille est entrée à la maternelle, nous avons été confrontés à quelques nuits où elle a fait des terreurs nocturnes. C’est très perturbant mais après renseignement, ce n’est ni dangereux, et en général ni durable. Et effectivement, c’est comme si un “trop plein” d’émotions débordait pendant ces quelques nuits qui ont vite repris un cours normal après les premiers jours d’école
- Les “phases” d’évolution de l’enfant : les bébés et jeunes enfants évoluent constamment. Vous pouvez le voir dans tous les domaines de l’éducation : vous devez constamment vous adapter aux changements que vit votre progéniture. Or, dans ces phases d’évolution, il peut y avoir des “régressions” dans certains domaines (le sommeil en fait partie), ou des phases où il y a plus de cauchemars par exemple. Là encore : soyez présents pour votre enfant. Rassurez le. Montrez lui qu’il pourra toujours compter sur vous : cette base solide lui permettra de continuer sereinement sur son chemin de vie… et le sommeil devrait retrouver son cours habituel !
Concernant le réveil matinal, là, c’est plus compliqué…. Pour être franc, j’ai peu de conseils à vous donner là dessus car on a des petits bien matinaux ! Les constats que j’ai pu faire en tout cas sont les suivants :
- Peu d’influence de l’heure de coucher : on couche nos enfants tôt. A 20h max, tout le monde est au lit et dort. C’est un souhait de notre part (nous pensons que c’est mieux pour eux) mais aussi un constat qu’ils avaient de toute façon du mal à se coucher plus tard. (tombant de fatigue à partir de 19h). Les réveils (très) matinaux (parfois à 5h30 pendant des semaines) nous ont parfois poussés à décaler l’heure de coucher des petits…. Pour un résultat mitigé (pour ne pas dire décevant) : la soirée devenait horrible (un enfant fatigué étant… comment dire… fatigant !), l’endormissement compliqué (comme quand tu es crevé et que tu n’arrives pas à trouver le sommeil) et le réveil finalement pas si tardif que ça le lendemain. Bref, beaucoup de frustration pour tout le monde pour un gain très minime
- Une vraie influence de la faim : à l’inverse, très souvent, quand le repas du soir se passait mal et que nos enfants mangent moins bien et surtout très peu, on a constaté que le réveil était très matinal. S’assurer que le repas se déroule bien peut être un bon moyen que l’enfant ne se réveille pas trop tôt
- La personnalité de l’enfant est clé : c’est un point sur lequel vous avez peu de prise ! Il y a des natures différentes d’enfants. Notre fils est plutôt un dormeur, notre fille non. Elle a toujours été matinale : nous considérons que son biorythme est ainsi fait et nous ne souhaitons pas lutter contre cela. A nous aussi de nous adapter à cet état de fait (depuis sa naissance, nous nous couchons plus tôt et nous réveillons plus tôt… et nous avons le sentiment de nous en porter bien mieux !)
- L’âge de l’enfant a une influence : un peu comme pour l’endormissement, le point positif est que les réveils à 6h de votre enfant ne dureront certainement pas 10 ans. Avec l’entrée à l’école par exemple, nous avons vu notre fille bien mieux s’endormir et se réveiller plus tard qu’aux aurores. Alors même si vous passez quelques mois difficiles, accrochez vous à cette lueur d’espoir 🙂
Et mon rôle de papa dans tout ça : mon éducation a-t-elle vraiment une influence sur le sommeil de mes enfants ?
Nous avons pu voir dans les paragraphes précédents qu’en tant que parent, il y avait des petites choses à tester pour aider nos enfants à faire l’apprentissage du sommeil (notamment la mise en place de routines et rituels). Mais une question se pose souvent pour les jeunes parents : est-ce que la manière dont j’éduque mes enfants et dont je me comporte avec eux peut influencer (positivement ou négativement) leur sommeil ? Et, au delà, est-ce que l’éducation que j’ai reçue (et qui influence, de près ou de loin, nos comportements – lire l’article à ce sujet ici) peut également, plus ou moins consciemment, avoir un impact sur le sommeil de mon bébé ?
Je ne suis pas psychologue : je ne ferai donc pas d’extrapolation psy à 2 sous sur le sujet. Mais je pense qu’effectivement, notre comportement peut avoir un impact sur le sommeil de notre bébé, et sur son bien être en général. La croyance populaire avait tendance à dire que les enfants étaient des “éponges” qui absorbent toutes les émotions de la maison, positives ou négatives. On sait aujourd’hui que leur cerveau contient, comme le montre cet article, de nombreux neurones miroir qui leur permet tous ces apprentissages extraordinaires en si peu de temps. Donc oui, même les nourrissons sont capables de réagir à du stress dans le foyer par du stress. Imaginez donc, par exemple, la situation suivante : il est 18h et comme tous les jours à cette heure-ci, bébé est grognon (car oui, souvent, en soirée, bébé est très grognon, comme si la tombée de la nuit était synonyme de tombée de la joie…). Après 1h de tentatives pour le remettre en joie, sans succès, vous commencez à vous énerver… ce qui rend bébé encore plus grognon… et vous, encore plus irritable. Bref, le stress monte dans la maison. Maman s’énerve parce que vous vous énervez et que ça énerve le bébé. Ce qui l’énerve encore plus… et vous également. Bref, essayez de coucher facilement l’enfant dans ces conditions. Bon courage !
Je suis donc convaincu que notre manière d’être au quotidien, que nos tensions (ou au contraire notre détente), notre stress (ou au contraire notre apaisement) ou nos soucis (ou au contraire notre lâcher prise) ont une influence non négligeable sur le sommeil de bébé, et sur son développement.
Une fois que j’ai dit ça, une précision me paraît cruciale : mon idée n’est pas de faire culpabiliser les papas (ou les mamans, d’ailleurs) sur le sujet. Au contraire ! Quand je dis que notre comportement peut avoir une influence sur le sommeil de notre enfant, je pense également qu’il n’y a aucune fatalité à avoir un comportement potentiellement “négatif”. Si je prends mon exemple personnel : j’ai un côté impulsif. Du type “bouchon de Champagne qui veut pas sauter” : je suis plutôt calme la plupart du temps. Mais je peux partir d’un coup sur une petite contrariété, et d’autant plus si je suis fatigué. Inutile de dire que lors des premiers mois difficiles de notre fille, les pétages de câble étaient réguliers… ce qui était source de stress pour tout le monde, y compris pour la petite.
A ce moment là, j’avais deux possibilités : soit je considérais comme “immuable” mon caractère, en me cachant un peu lâchement derrière un “je suis comme ça” pathétique, et je ne changeais rien, continuant à provoquer stress et tristesse dans ma famille… et en moi même. Ou bien je décidais de prendre les choses en main, de comprendre pourquoi je pouvais ressentir cette impulsivité, quel contexte était propice à le provoquer, et essayer de trouver un moyen de désamorcer les tensions avant qu’elles ne prennent des proportions gigantesques.
Il n’y a pas de fatalité : c’est évident que certains traits de nos caractères sont plus difficiles à changer. Parce que cela peut être un héritage profond de notre enfance notamment. Mais rien n’est impossible, surtout quand votre motivation est le bien-être de votre enfant, de votre foyer. L’idée n’est pas de devenir parfait – personne ne l’est. Et en tant que parent, en tant que papa, vous ferez toujours des erreurs. Mais quelle différence entre un papa qui apprend de ses échecs, et un autre qui persiste dedans !
La question qui fâche : le cododo
C’est une des questions qui agite le petit monde digital des parents. On y retrouve d’ailleurs le même type de guerre que celle qui concerne les pro et anti père Noël, point sur lequel j’avais donné mon point de vue il y a quelques semaines…
Alors Quid du sommeil de bébés en cododo ? Vous allez être déçu : je n’ai que très peu d’amis qui l’ont pratiqué donc j’ai du mal à faire un retour d’expérience personnel. Ce que je pense constater au fil de mes nombreuses lectures de blogs de parents, c’est que nombreuses sont les familles qui pratiquent le cododo qui semblent évoquer le fait que leurs enfants mettent du temps à faire leurs nuits. Néanmoins, comme pour l’allaitement évoqué plus haut : les parents qui pratiquent le gospel ne souhaitent pas que l’on juge “l’efficacité” de cette méthode à l’aune, seule, du critère des nuits complètes… car l’idée est de donner à l’enfant une base émotionnelle solide pour qu’il dispose de ressources internes fortes une fois plus grand. Je ne porte donc aucun jugement sur les familles qui pratiquent le cododo. Mais à titre personnel, je pense qu’il est crucial de trouver un équilibre global dans la famille. Et qu’il vaut mieux renoncer au cododo si, dans le couple, au moins l’un des parents n’est pas convaincu, que ce soit au début du processus ou une fois celui ci entamé. A mes yeux, l’éducation est un savant mélange de bon sens, de pragmatisme et d’idéalisme. Le dosage entre ces 3 ingrédients n’est pas facile à trouver et évolue en permanence. Et surtout : vous avez la possibilité de jouer sur ces dosages ! Donc si en tant que papa, vous êtes prêts à tester le cododo, pourquoi pas, allez y et forgez-vous votre propre expérience !
De notre côté, nous n’avons jamais souhaité le pratiquer avec nos enfants. Non pour des raisons psychanalytiques à 2 sous. Mais parce que pour nous, notre chambre était… NOTRE chambre justement. Notre lieu à nous, notre espace intime, l’endroit où nous pouvons nous réfugier quand ça ne va pas, nous reposer quand nous sommes fatigués, ou discuter en couple. Cela ne veut pas dire qu’on ne trouve pas sympa le fait de tous nous retrouver dans le “grand lit” (comme dit notre fille) le dimanche matin avant le petit déjeuner. Mais nous avons toujours fait en sorte que ce lit soit bien considéré comme le nôtre, et cette chambre comme la nôtre. Et inversement, nos enfants savent que leur chambre leur appartient, tout comme leur lit. La réciprocité de la “propriété” étant importante dans ce cas.
Comment s’est passé le passage dans sa chambre me direz vous ? Les premières semaines, nos deux nourrissons ont dormi dans notre chambre, mais dans leur lit, afin notamment de faciliter l’allaitement. Puis, quand nous avons constaté qu’une petite “routine” se mettait en place, nous avons déplacé le lit dans sa chambre et avons commencé à créer les rituels. Peu à peu, nos enfants se sont habitués à leurs chambres. Et en grandissant, malgré certaines tentatives de venir dans notre lit, nous nous sommes tenus à notre ligne de conduite, sans que cela crée de réelle tension. Même quand notre aînée est passée de son lit à barreau à un lit “de grande” comme elle aime le rappeler, pas de souci particulier : nous avons “renforcé” un peu le rituel, et beaucoup parlé pour valoriser sa nouvelle chambre de grande fille, ce qui n’a entraîné aucune demande de venir dormir avec nous. Les seuls cas où nous avons fait des exceptions, ce sont ceux où nos enfants étaient (bien) malades et n’arrivaient vraiment pas à se rendormir après un réveil nocturne. Dans ce cas, plutôt que de prendre l’enfant avec nous, l’un de nous montait dormir dans la chambre avec l’enfant, ce qui en général marchait bien, et se gérait facilement le lendemain (retour à la “normale” sans trop de difficulté).
Bref, n’hésitez pas à partager votre expérience du cododo si vous l’avez pratiqué, et nous raconter comment s’est passé l’apprentissage du sommeil chez votre enfant !
Pour conclure, voici pour moi la principale clé pour gérer le sommeil de votre bébé
Avant de terminer, je voudrais insister sur un point clé : face au sommeil de bébés, et j’irai même plus loin, face à l’éducation de nos enfants, une clé de la réussite passe avant tout par une grande humilité. Humilité de savoir reconnaître qu’on ne sait pas tout, humilité de savoir accepter les conseils des personnes bienveillante, humilité de ne pas s’acharner à appliquer bêtement des techniques qui manifestement ne fonctionnent pas. Je dirais qu’il est aussi crucial d’écouter nos autres cerveaux, à savoir nos tripes et notre cœur. Si vous sentez au fond de votre ventre ou de votre cœur que telle ou telle solution ne vous convient pas, même si votre cerveau rationnel vous dit de continuer, faites vous confiance et trouvez autre chose à faire. Vous serez rarement déçus. Enfin, ayez à cœur de tester, tester et encore tester des choses. La relation avec votre enfant évolue chaque jour et les vérités d’hier ne sont pas forcément les mêmes que celles d’hier. Ne vous arque-boutez pas sur quelque chose qui a bien fonctionné avant mais qui manifestement ne marche plus. Changez, testez des choses. Ce n’en sera que plus bénéfique pour vous et votre bébé !
Pour conclure, je dois vous avouer une chose (vous avez dû le comprendre quand j’ai parlé de mon impulsivité) : je suis un râleur invétéré (mais je me soigne :-). Et on ne peut pas dire que ça s’arrange quand je manque de sommeil. C’est pourquoi,après avoir enchaîné près de 2880 heures de sommeil parcellaire après la naissance de notre aîné, je confesse avoir maudit sur 48 générations l’inventeur de l’expression “dormir comme un bébé”… Et pourtant aujourd’hui, quand je me vois contraint le matin de réveiller cette petite fille aujourd’hui âgée de quatre ans pour qu’elle se lève afin d’aller à l’école, je me dis que si tu remplaces “bébé” par “enfant” dans cette expression, tu n’es quand même pas loin de la vérité…
Alors, ami papa, si tu es aujourd’hui dans le dur, ne lâche rien, teste des choses, et je t’assure que ça finira par payer. Et, si au contraire, ton enfant fait ses nuits et que tu as des bonnes idées à partager avec les autres, ne soit pas égoïste et donne tes conseils en commentaire ou sur notre page Facebook ! Tu peux aussi me dire s’il y a des sujets spécifiques sur le sommeil que tu voudrais que je creuse (comme le passage du petit lit au grand lit par exemple).
Arnaud
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Elisa
Bonjour, merci pour cet article très bien écrit dans lequel je retrouve beaucoup de similitudes avec ma propre expérience de maman d’un petit garçon qui a presque 15 mois. De notre côté, bébé a commencé à faire ses nuits à 3 mois, donc gros coup de chance, mais il y a bien entendu eu des phases de régression ensuite (dents, rhinopharyngite, weekend stressant et j’en passe !), et nous avons dû sans cesse réadapter les rituels de coucher… pour nous ce qui fonctionne très bien, c’est de promener bébé dans les bras dans le salon avec en fond une petite musique douce (toujours la même) avant de le monter dans sa chambre… dur quand il commence à peser (surtout qu’il est très très grand pour son âge, donc aussi très très lourd à porter !), mais on sacrifie nos dos de parents pour gagner en repos et en sommeil réparateur !
Quoiqu’il en soit, je partage globalement vos convictions personnelles exposées dans votre article, notamment sur l’importance de la STABILISÉ (stabilité de toute la journeé bien entendu) et du rituel d’endormissement. Je pense qu’un rythme calé et régulier dans la journée aide bébé à avoir des repères rassurants et à mieux anticiper les événements de la journée, notamment les phases de coucher, y compris le moment des siestes.
Chez nous, bébé numéro 2 arrivera dans une dizaine de jours… en espérant que ça ne bouleverse pas trop le rythme de l’aîné si bien calé !
Merci en tous cas pour le partage de votre expérience 😉
Jasmine
merci papa